vendredi 2 septembre 2016

La réforme Sociétale de Ibn Al Mouaquite présentée dans son livre "ARRIHLA ALMOURRAKOUCHIA"
                                                        (Parue en 1933)



MOHAMED IBN MOHAMED BEN ABDELAH EL MOUAQUITE né en 1882 à Marrakech et décédé en 1949 a laissé plus de quatre vingt ouvrages dont plus de quarante ont fait l’objet de publication. Son premier livre paru en 1911 coïncidait avec la mort de son père la même année.

Ibn El Mouaquite (IM) a reçu son éducation dans une famille "SOUFI", de père astronome des plus connus de l’époque, il a également vécu une bonne partie de sa vie sous le protectorat français qu’il n’a cessé de combattre à travers ses écrits et ses positions face au pouvoir colonial de l’époque.
Il a connu des conflits pour ses idées novatrices, partagé entre un conservatisme inné et une volonté de progresser et de s’adapter aux idéologies de l’époque. "I.M", Astronome, historien, réformateur, il se rendit célèbre pour ses diatribes où il visait les confréries et les fonctionnaires. On lui doit plusieurs ouvrages dont un dictionnaire biographique intitulé :
    Al- sa’da al-abadiya fi al-ta’rif bi machahir  al-hâdra al-mourrakouchiya , un ouvrage historique Majmouat al-yawaquit  Al-asriya publié en 1931 et une révélation de voyage dite Al-Rihla Al-mourrakouchiya wa mir’at al-massawi al-waqtiya.

Son père mort en 1911 était un mouaquit de renom à la mosquée ben Youssef durant quarante ans et poète du melhoun.

Son frère, Mohammed Fadel Mouaquit est né Marrakech en 1906, il s’établit à Essaouira, puis définitivement à Casablanca en tant que procureur légal. Membre du bureau politique du parti "choura wal istiqlal" (PDI) dont il est l’un des fondateurs et Directeur General sous l’occupation. Il était membre de la première assemblée consultative du royaume au lendemain de l’indépendance. Il trouvera la mort en 1959 dans un accident de la circulation routière entre Casablanca et Rabat
A l’époque, il a milité pour un nationalisme et une lutte acharnée contre toute forme de collaboration avec l’occupant.
     IM a parfait sa formation à l’université "IBN YOUSSEF" à Marrakech et s’est adonné à l’écriture dès son jeune âge. De par ses écrits touchant divers secteurs de l’astronomie à la politique et aux sciences sociales et humaines il s’est avéré un défenseur de l’islam modéré excluant toute atteinte à la religion introduite par le SOUFISME ou d’autres sectes et maraboutismes de l’époque.

La venue du colonialisme et les conflits sociaux qui en ont découlé ont conditionné IBN AL MOUAQUIT dans sa lutte à travers ses écrits et formé sa pensée au regard de la gouvernance du pays et les déboires et dérives de le société marocaine à cette époque.
Dans son livre"ARRIHLA AL MOURRAKOCHIA" l’auteur a voulu donner une projection sous forme de scénario pour réformer la société marocaine et la libérer de toute sorte de maux qui ont commencé à la  miner et l’éloigner du droit chemin.
Son projet de réforme a commencé d’abord par l’attachement et à la remise en cause de soi avant toute tentative de vouloir réformer son environnement.
Une remise en cause de soi-même s’impose alors comme une condition sine qua non  pour prétendre apporter un changement dans la gouvernance du pays.
Son insistance sur la faculté de se libérer de son ego et de pouvoir penser à son prochain a permis à IBN AL MOUAQUIT d’introduire son concept qui s’appuie sur la séparation des pouvoirs religieux et ceux liés à la gouvernance  sous toutes ses formes.

L’évolution, a-t-il ajouté, est un fait naturel chez les êtres de toutes sortes, depuis leur création jusqu’à leur épanouissement et leur éteinte, que ça soit chez l’être humain, animal ou végétal.

Sur le plan de la politique d’une nation, vouloir réformer la gouvernance de l’état c’est d’abord s’appuyer sur des valeurs sûres à savoir :
1.        éviter de confier les postes de gouvernance à ceux qui n’ont pas de prédisposition pour, que ça soit sur le plan des compétences, de profils  ou de charismes.
2.        Lutter contre la prolifération fulgurante de la corruption et de l’injustice initiée par les juges et les gourous  des sectes religieuses.

IBN AL MOUAQUITE a accusé de ces maux aussi bien les religieux de l’époque que ceux qui étaient censé exercer une justice équitable que ça soit parmi les hommes de la justice que ceux des gouvernants.

Sur le plan économique il a également dénoncé le rôle des institutions bancaires qui n’avaient pas joué leur rôle comme cela devait se faire.

Sa critique visait également les personnes qui, pour éviter la ZAKAT (une sorte d’impôt volontaire sur la fortune) recouraient à des artifices   illégaux tels l’achat de biens immobiliers inutiles  ou autres afin de ne pas être soumis à cette imposition.

La société de consommation introduite par l’occupant constitue pour "IM" une manière de pousser le consommateur marocain à acheter des produits d’importation au détriment d’achats de biens et de produits locaux et l’inciter à la surconsommation c’est à dire achat de biens et de produits de moindre nécessité,
·         la fraude (fiscale) et l’absence de contrôle qualité dans tous les secteurs de production encouragés par le comportement des "contrôleurs" censés lutter contre les contre façons, la fraude et le produit de non qualité.

Sur le plan de l’éducation, thème très sensible selon l’auteur, les carences constatées étaient à l’origine du sous-développement qui n’a fait que plonger le pays dans cette sorte d’arriération.

Selon "IM" l’enseignant est par définition celui qui doit éduquer, construire, diriger et orienter toute une nation vers le progrès.

L’enseignement dispensé à l’époque présentait des carences dans la formation des jeunes et au lieu de les préparer à une sorte d’ouverture d’esprit, il se cantonnait dans les rhétoriques des règles de grammaires sans pour autant donner la possibilité à ces jeunes de pouvoir  écrire ne serait ce qu’une lettre, un discours,  à fortiori des mémoires ou ouvrages.

La réforme sociétale du Maroc, selon "IM" s’appuie sur trois fondamentaux à savoir :
1.        libérer l’esprit de toute tendance sectaire en optant pour un dogme "sunnite" qui écarte toute forme de maraboutisme ou d’intermédiation avec Dieu.
2.        Reconstruire le réseau des relations sociales en s’appuyant sur des valeurs sûres et l’éthique comme dictées par la religion. A savoir : la justice, l’équité, la dignité et la liberté. Toutes ces valeurs ne peuvent se construire  que sur un socle de croyance sans faille et où les droits de l’homme font légion.
3.        Réformer la gouvernance de l’état et des organes judiciaires en insistant plus sur les hommes que sur les structures car sans compétence ou éthique de nos responsables rien ne pourrait être obtenu.

L’esprit sain dans un corps sain telle est la devise d’I.M. car a-t-il dit "réformer" l’esprit c’est d’abord le libérer des fausses croyances et lui faire suivre les règles ou lois universelles dans sa manière de penser et de se comporter avec autrui.

Tout comme il a mis en garde l’homme contre toute atteinte à la maîtrise de sa manière de penser  en lui recommandant d’éviter tout ce qui peut altérer sa santé tel le tabagisme, la drogue, l’alcool car a-t-il dit le tabagisme fait noircir   les dents et causer des caries, les lèvres deviennent bleues, l’haleine est mauvaise, une inflammation de la langue et des glandes salivaires, la digestion des aliments devient difficile, les battements de cœur faiblissent, le teint devient blafard, une anémie s’installe, une baisse de vue, une inflammation des poumons causant la toux chronique allant jusqu’à des maladies pulmonaires mortelles, des vertiges permanents, une perte de mémoire sans compter que tous ces maux sont souvent accompagnés d’une dépendance accrue et des dépenses démesurées.

Croyant indûment que ces drogues pouvaient nous faire oublier nos soucis et nous sortir de notre solitude, alors que d’autres alternatives s’offrent à nous tels la pratique des sports corporels ou mentaux qui seuls sont à même de pouvoir nous sortir de cette déchéance permanente.

1/ le respect des droits de l’homme.

S’il est admis que le droit le plus naturel est le droit à la vie, droit partagé par toutes les créatures, le premier des droits de l’homme est donc la liberté, première condition dans la réforme de l’individu.
La liberté pour IM c’est d’abord s’affranchir de toute forme de dépendance ou d’esclavagisme, du joug dû à la loi du plus fort. L’homme doit rester maître de soi devant toute créature sauf devant Dieu qui l’a crée. Nul ne doit dominer l’autre, ni par la pensée ni par la force, car sans cette liberté la vie n’a plus aucune valeur ni raison d’être.

2/ Réforme sociétale

Les relations sociales doivent être basées sur les trois principes, fraternité, équité et égalité car a-t-il ajouté "ne devient musulman que celui qui souhaite à autrui ce qu’il peut souhaiter pour lui". L’islam recommande à ses adeptes, la franchise, la loyauté et la miséricorde. Dieu pardonne à ceux qui pardonnent, à ceux qui abandonnent leur ego, leur égoïsme, à ceux qui prêtent main forte aux plus nécessiteux, chacun selon ses capacités et selon ses besoins.
           
            a)- rôle de la femme dans le tissu social
A ce propos nous pouvons dire que IM faisait partie de ces conservateurs qui ne partageaient par les points de vue des réformateurs de l’époque (KACEM AMINE, Dr MANSOUR FAHMI et d’autres) qui apportaient un  nouveau courant de liberté pour la femme.

Néanmoins "IM" acceptait fort justement que la femme puisse travailler en dehors de chez elle, vaquer à des taches jusque là réservées à l’homme, mais tout cela assorti de condition.

Ces conditions peuvent se résumer ainsi :
·         Si la femme n’a pas de père, frère ou de parent proche, pour subvenir à ses besoins.
·         Si elle n’est pas mariée ou que si son mari ne peut pas lui assurer ce dont elle a besoin.
·         Si elle est nécessiteuse
·         Si ces conditions ne sont pas remplies, alors la femme peut prétendre accéder au travail en dehors de son foyer, toutefois elle ne peut accéder à des métiers aussi variés que ceux réservés à l’homme.

Pour IM la femme est de par nature l’être à choyer, elle ne doit pas accomplir des taches pénibles, elle doit profiter de ce que la vie lui a toujours apporté, joie et bonheur. Son rôle dans l’éducation de ses enfants, de la sienne, ne peut que lui donner plus de mérite et de considération.
Pour IM la femme doit accéder à l’instruction et de ce fait c’est à elle que revient le droit de préparer les hommes de demain.  

            b)- Rôle de l’individu dans la réalisation de l’équilibre social
L’équilibre social ne peut être atteint sans l’implication de tout un chacun, de son  rôle, de ses droits et aussi de ses devoirs vis-à-vis des siens pour les besoins de la société.
Ainsi IM élargit le rôle de l’individu, au-delà des obligations religieuses, à celui d’apporter sa contribution sur le plan social. Dieu, selon IM, privilégie l’action sociale à la seule pratique religieuse, car dit-il nul  besoin de multiplier les prières ou de journées de jeune si nous ne participons pas à des actions sociales, en défendant les plus faibles, en favorisant une équité, et en rendant une justice, en faisant du bien, en évitant le mal, ce sont ce genre d’action qui nous sauveront le jour du jugement dernier.

            c)- Réformer l’enseignement et l’éducation

Selon "IM" les méthodes archaïques de  notre enseignement demeurent parmi les principales causes de notre sous-développement.
Notre enseignement a-t-il ajouté doit se moderniser sans pour autant perdre nos valeurs morales et religieuses. Pour cela nos enseignants doivent être porteurs de valeurs, tel la compétence et le dévouement.
L’enseignement pour IM est un art et une entreprise pas comme les autres, il est à la fois le plus noble et le plus dangereux de tous, car c’est grâce à l’enseignement et l’éducation qu’on peut prétendre préparer l’avenir des futures générations et futures responsables.
Et c’est pourquoi nous ne devons confier le rôle d’instructeurs qu’à ceux qui ont les profils adéquats en terme de compétence et non à ces opportunistes qui n’ont aucune vocation pour cela.
L’une des premières qualités de l’instructeur, c’est son éducation qui doit être exemplaire autant vis-à-vis de ses élèves que de ses paires. L’enseignant doit aimer son métier pour pouvoir le communiquer à ses élèves, il doit s’impliquer et leur témoigner son affection, être de bonne humeur, savoir partager, prendre sa part de responsabilité, suivre le courant des choses, savoir patienter et s’adapter à toutes les situations telles qu’elles se présentent. Il doit savoir tirer les leçons du passé, ce qui le renforcera dans la quête d’amélioration continue dans tout ce qu’il entreprend.
En plus de ses qualités humaines, de son éducation, l’enseignant doit avoir également des compétences sur le plan des connaissances, c’est pourquoi il ne doit jamais cesser d’apprendre ni de se perfectionner. Sa formation aussi performante soit-elle, doit subir des mises à jour au quotidien, ce qui s’applique à son savoir faire et aussi valable pour son savoir être tant sur le plan du comportement que de son état physique qui doit être aussi exemplaire que possible.
     
3/ Réforme de l’administration

Autant "IM" a fait preuve de préoccupation de l’état de santé et psychique de l’individu autant il recommande aux dirigeants, à ceux qui ont le pouvoir de décision d’avoir des qualités quasi irréprochables sur plusieurs plans.
Reformer l’administration commence pour IM par réformer la justice avec tout ce que cela comporte. Ceci est un des fondamentaux indispensables à toute réforme.
La réforme de la justice s’appuie sur quatre préalables à savoir :
·         confier la gouvernance dans l’administration à des personnes faisant preuve de compétence.
·         Limiter la durée de leurs mandats
·         Déclaration du patrimoine avant et après l’occupation du poste
·         Appliquer le contrôle de gestion dans la gérance des biens  de l’état.
Ces quatre fondamentaux jouent un rôle capital dans l’obtention de bonnes pratiques de gouvernance.
Et on se rend compte aujourd’hui après prés de trois quarts du siècle dernier que les pouvoirs publics mettent sur le tapis les mêmes préalables en vue d’instaurer une bonne gouvernance.
Ainsi en son temps IM avait fait des recommandations aux pouvoirs publics pour appliquer ces quatre principes à toute personne qualifiée qu’elle soit de confession musulmane ou autre  pourvu que la compétence prime, et il conclut que sans l’instauration d’une équité sociale, une justice face à toute épreuve, aucune sécurité  ne pouvait être obtenue ni atteinte. Il recommandait aux pouvoirs publics d’user de leur poids pour réprimander toute tentative d’abus de pouvoir ou d’injustice tant sur le plan religieux que sur le plan judiciaire.
La déclaration du patrimoine des responsables de l’administration s’applique à tous les niveaux de la hiérarchie sans distinction aucune. Ainsi l’enrichissement illicite n’existerait plus, l’équité sociale pourrait alors être atteinte.
La limitation de la durée des mandats favoriserait la transparence, car en pratiquant des mutations dans d’autres localités, les pouvoirs publics éviteraient à ce que la corruption ne puisse s’installer en limitant la durée dans la prise du poste.  

L’instauration du contrôle de gestion procurera une défense du consommateur et du citoyen en général.
Mettre sur pied des organes de contrôle aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif éviterait tout déboire éventuel de la part de certains responsables.

Tel est en résumé la recommandation d’IM pour réformer la société marocaine du début de 20ème siècle, nous constatons aujourd’hui que ces recommandations demeurent d’actualité.
Qu’aurait été alors le Maroc d’aujourd’hui si on avait mis en pratique toutes ces recommandations à cette époque ?
A date d’aujourd’hui, qu’en est-il des points soulevés par IM des décennies au paravent concernant les quatre prés requis avancés pour garantir une meilleure gouvernance ? Ont-ils été satisfaits ou non ?
Pour ce qui est du 1er point "confier la gouvernance de l’administration à des personnes de bonne moralité et de grande compétence, à n’en juger que par les titulaires des postes en fonction à l’heure actuelle, nous pouvons avancer sans complaisance aucune, qu’une satisfaction à 50% a été réalisée mais non sans mal".
N’oublions pas que vers les années 80 à 90, les nominations à des hauts postes de l’état étaient réservées à une catégorie bien précise où le clientélisme faisait loi.

De nos jours cette pratique s’est atténuée mais demeure omniprésente pour certains postes où la notion de compétence ne se pose même plus devant d’autres critères plus subjectifs.  
·         la limitation des durées de mandat n’est appliquée malheureusement que pour certaines institutions ; même au sein des partis politiques dits de gauche ou de droite, cette pratique est inexistante. Alors comment peut-on imaginer apporter un sang nouveau par une jeunesse pleine de fougue à nos institutions, tant que des dinosaures persistent à occuper la place depuis plus de quatre ou cinq décennies.
Où sont donc ces jeunes qui ont milité dans le cadre associatif ? Où sont ceux qui veulent faire de leur pays l’eldorado qu’ils ont tant imaginé loin de chez eux alors qu’ils étaient étudiants.
·         Quant à la déclaration du patrimoine, domaine tabou tout aussi bien par les autorités devant décider l’introduction de cette pratique avant toute prise de responsabilité par un commis de l’état, que par les organes politiques censés défendre ce principe.

Le dernier pré requis proposé par IM concerne l’introduction du contrôle de gestion dans la gouvernance des administrations publiques. Jusqu’ici nous n’avons pas entendu ni vu des commis de l’état poursuivis pour mauvaise gestion ou dilapidation de bien public.

Sauf lorsque la politique décide autrement. En effet il y a eu des cas isolés un peu trop médiatisé pour canaliser l’opinion publique, mais le mal et la gangrène de la corruption n’ont fait que gagner du terrain.

Que peut-on conclure après cette brève analyse de la situation actuelle tant économique que sociale du Maroc ? Sommes-nous sur le droit chemin ? Ou sommes-nous inconscients des risques qu’une telle situation pourrait engendrer pour nous et pour les générations futures ?

D’où l’intérêt de faire le bilan de l’existant, se donner une vision des buts à atteindre, définir une stratégie et se donner les moyens pour la réaliser.

En conclusion il serait plus que souhaitable de pratiquer une démarche qualité, dans sa forme la plus classique, accompagner cette démarche par l’introduction de l’intelligence des risques pour arriver enfin à mettre sur pied des cellules de veille en guise de prélude à la mise en place de l’intelligence économique et sociale.
Un bref aperçu sur la manière de mettre en place une telle démarche   devant régir l’ensemble de la gestion publique à l’image de ce qui a été pratiqué dans d’autres pays d’Amérique latine ou d’Asie fera l’objet de prochaines publications.
Pour ces pays cette démarche a été salutaire et leur a permis de prendre conscience des dangers encourus s’ils restaient à la traîne dans le développement mondial.
           
(Extrait de l’ouvrage en cours de préparation de Mouawya Moukite intitulé : «  Le jour où tout a basculé »                                                    

                                                                                             Mouawya  Moukite


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