dimanche 25 septembre 2016

Qu'en est-il aujourd'hui? soixante ans après?

  Qu’en est –il aujourd’hui ?
Soixante Ans Après ?

C’est ce que le frère d’Ibn Al Mouaquit, Mohammed Fadel va nous renseigner à travers ses interventions en tant que membre de la 1ére
Assemblée Nationale Consultative, créée par feu Mohammed Vau 
Lendemain de l’indépendance soit en 1956. Cette assemblée était considérée comme 1er parlement du pays et où ses 76 membres étaient de tendances différentes représentant plusieurs organismes politiques, syndicats..Etc. répartie comme suit :
-16 Membres représentant les 2 partis politiques de l’époque :
             10 pour l’Istiqlal et 6 pour le PDI.
       -6 membres Indépendants de toute appartenance politique ;
       -37 représentant les organismes du Commerce, de l’industrie et des affaires sociales dont 10 représentant le syndicat UMT, 18 les agriculteurs et 9 les commerçants et les industriels.
       - 17 représentant différents corps, avocats, médecins et pharmaciens, les défenseurs  des droits du citoyen le corps des ingénieurs, de l’industrie de l’agriculture, des hommes de science, des lettres, des affaires culturelles, de la Communauté juive, de la jeunesse et des sports.
Le rôle dévolu à cette assemblée était d’accompagner l’action du gouvernement et d’étudier toutes les affaires relatives à  la Gouvernance de l’Etat dans tous les domaines et de donner ses avis à 
S.M le Roi à travers quatre commissions à savoir :
-  la commission du budget
-  la commission des affaires économiques
-  la commission des affaires sociales
-  la commission des affaires politiques et affaires générales ;
Mohammed Fadel Mouaquit, alors membre de la commission des affaires politiques et générales avait de par ses interventions, contribué à relever le dysfonctionnement concernant l’éducation, la justice, le social et la gouvernance de l’Etat .On retrouve après prés de trente ans passés les mêmes abus dénoncés par feu son frère ainé Ibn Al Mouaquit à savoir


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 Les dysfonctionnements dans le système éducatif de l’enseignement, de la justice  et de la gouvernance ;

Qu’en est-il cinquante années après soit  2006/2008 ?

Tout ce qui a été dénoncé par Ibn Al Mouaquit en 1930 repris en 1956 par son frère cadet Mohammed Fadel et présenté par l’auteur dans son livre « Au fil des Ans », son fils cadet Mouawya Mouaquit demeure à quelque chose prés inchangé :
-         Le Maraboutisme a  été remplace par l’intégrisme
-         Le soufisme a pris d’autres formes aussi fanatiques que par le passé ;
-         Les abus de corruption n’ont fait que proliférer,
-         L’enseignement   et l’éducation Nationale à travers ses programmes n’ont guère fait mieux ;
Tout cela dénote d’une politique de laisser aller et où les partis politiques et gouvernants n’ont pas joué pleinement leur rôle que le  guide suprême de la nation attendait d’eux.
En 1950 le Maroc ne comptait que deux partis politiques, l’un était au Gouvernement (2éme Gouvernement de feu Bekkaye en1958) en l’occurrence le parti de l’Istiqlal aux commandes du gouvernement, l’autre parti le PDI s’était rangé dans l’opposition.
Aujourd’hui le PDI n’existant plus(ou presque) à force d’être persécuté, nous assistons à une pléthore de partis politiques dont l’inefficacité est de mise ;
Pour rappel le nombre des partis politiques qui au lendemain de l’indépendance soit en 1956 n’était que de deux, vers les années 1980 ce chiffre était porté à plus d’une trentaine en 2008.
Cette situation ne plaide en rien pour la reconstruction du pays et n’augure en rien  la volonté de vouloir assainir une situation de
Dégradation du climat social du Maroc.
Il est vrai que la pratique de coalition de certains mouvements politiques a pointé du nez depuis quelques années, mais ne s’est pas encore concrétisé.


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Quand on analyse les actions menées par un grand nombre de leurs dirigeants, on déplore l’inexistence de programmes clairement définis et des objectifs à atteindre.
S.M le Roi Mohammed VI, guide suprême de la nation a bien voulu apporter le changement dans la gouvernance du pays en y apportant plus de démocratie et d’équité sociale.
Par ses actions d’ouverture dans la politique en général il a bien voulu associer les partis politiques dans l’édification de ce Maroc nouveau et inciter la jeunesse à y participer .On assiste même aux actions louables entreprises par certains commis de l’Etat pour marquer leur volonté de concrétiser les aspirations d’un MAROC/NOUVEAU.
Mais cela est-il suffisant sans la réelle participation des représentants de la nation à travers les partis politiques en place, les syndicats et les autres organisations sociales, culturelles, économiques et industrielles du pays.
D’où l’intérêt de se remettre en cause en analysant l’existant et en définissant une stratégie avec des indicateurs et des objectifs à atteindre .Cela ne pourra se faire sans la participation et l’implication de tout un chacun ,car comme en environnement nous devons nous soucier de ce que nous allons léguer aux générations futures si nous n’agissons pas au mieux aujourd’hui.


Mouawya  Moukite

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